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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 14:13

Une impression mitigée ....

 

En fait je dois dire que ce roman est bien construit et que le style de Ben Bova est toujours bien au rendez-vous ...

 

Et cette ballade sur mars demeure un moment de dépaysement sympathique et absolument solide d’un point de vue «  martien «  .

Je veux dire sous l’angle de la  planétologie ...

 

La caractérisation est assez  bonne encore que le personnage de Jamie est un peu , et de plus en plus , une caricature d’amérindien , d’autres personnages  , auront par exemple les traits assez stéréotypés de l’homme d’affaire caricatural  aux projets non moins caricaturaux ..

 

Je tiens à dire que je n’ai pas pu apprécier ce roman en partie , parce que j’ai rejeté en bloc ce que nos amis ont découvert sur Mars , et au jugé du roman précèdent qui est excellent , je ne m’attendais pas à sombrer dans ce que je qualifierais de développements  clichés , faciles  et opportunistes .

 

L’auteur a préféré rebondir sur la mythologie martienne plutôt que d’exploiter et de se tenir , aux montagnes de données qui sont disponibles sur cette planète  Mars . Une planète qui est  enfin démystifiée de façons définitives par la science et par  les magnifiques images qui abondent partout et qui suffiraient nettement à alimenter une exquise fiction sur la planète rouge et ses problématiques fondamentales   ...

 

Cependant , les liens entre ces cinq membres d’équipage et cette planète très réaliste que pose l’auteur , continue de faire de ce roman une expérience martienne de premier choix  à l’image du premier roman ( Mars )  qui  est très correct , voir excellent .

Mais en ce qui me concerne ,  j’aurais dû m’en tenir au premier tome et en rester là ..

 

Ce texte parvient aussi  à poser quelques limites  intéressantes  quant à la toute-puissance de la technologie et dans l’espoir légitime , placé en elle  ,  car le moins que l’on puisse dire et qui est parfaitement validé par ce roman   : c’est que mars est un très gros défi si on considère cette planète comme le lieu et l’objet d’une mission habitée d’exploration  dans un futur relativement proche ...

 

Ce roman c’est pas à fuir , mais il est en partie décevant , et quelquefois assez mièvre dans ses quelques positionnements quant à l’histoire des Etats-Unis  et dans sa perception de la puissance et des faiblesses des entreprises privées ...

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 14:05

Il n’y a pas vraiment lieu de poser des questions métaphysiques autour de ce court roman excessivement sympathique .

 

Dans  ce tome qui fait suite à yorg de l’ile , l’auteur élargit les horizons de ses personnages et de son univers ....

 

L ’auteur continue de poser des personnages très fonctionnels et il ne leur donne pas vraiment d’épaisseur  et de densité psychologique  . Il affichent une densité appropriée principalement  comme acteurs d’une fabuleuse randonnée ou bien  dans une quête , qui sont  inscrites dans l’action et les péripéties  .

 

La structure de la trame  narrative est réellement intelligente et elle permet de poser énormément de personnages et des contextes  assez denses et  différents  , qui sont insérés dans un plan d’ensemble assez difficile à percevoir   .

 

Dans ce tome , le lecteur se rend compte que la civilisation n’a pas tout à fait disparue partout et il continue à explorer les mondes souterrains par ailleurs  .

Les péripéties sont assez classiques ,  dans le genre roman d’aventure , et les personnages sont globalement sympathiques  ...

Ce qui fait le charme de ces personnages , c’est que l’auteur ne les présente pas vraiment de façons sympathiques toujours  , mais à l’usage il y a souvent de l’indulgence de la part du lecteur , une fois qu’il les connaît mieux  et que l’expérience les influence .

 

Cet univers post-apocalyptique pour cause de guerre bactériologique principalement , fonctionne bien et c’est une belle ballade bien contée , même si les détails ne sont souvent pas développés suffisamment pendant  leur insertion dans le corps du texte ...

 

C’est une belle ballade et en plus c’est une bonne lecture jeunesse pas de doutes ..

 

Une ballade qui possède du charme , du rythmes et qui est très haute en couleur ..

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 14:01

Toujours aussi plaisant ...

 

Je ne sais pas trop comment aborder ce commentaire parce que  au fond , il n’y a rien de très «  métaphysique «  ou de très remarquable  finalement , dans ce cycle dont les personnages sont dessinés de façon assez minimaliste , mais  qui est pourtant , excessivement entêtant malgré tout .

 

L’univers  post apocalyptique  de cette suite de romans est assez ingénieux et il est  par ailleurs peu racoleur du point de vue du «  sens of Wonder « .

En effet , le merveilleux ou l’irrationnel ,  est discrètement présent  pour l’instant dans ce cycle ,  alors que  le temps qui passe ( sur la longue durée ) , est intelligemment orchestré dans le cadre de la trame narrative ...

 

Le lecteur est jeté par monts et par vaux  et c’est une ballade dont il est réellement difficile de se déconnecter à laquelle se confronte le lecteur  , alors que l’on tente systématiquement de visualiser  géographiquement les lieux où se tiennent ces romans d’action où les personnages et les peuples (  les identités  collectives ) ,  sont constamment dans une dynamique d’évolution qui  résulte à la fois des rencontres , du mouvement et des processus qui découlent directement ou indirectement du simple fait  d’être ou d’avoir été sur la route , avec la dynamique de changement qu’apporte traditionnellement cette thématique si difficile à incarner  dans un texte à mon humble avis  .

 

Dans ce tome , montent en puissance les télescopages de civilisations aux niveaux technologiques différents .

Des civilisations qui sont mine de rien ,  très bien posées et agréablement incarnées dans des personnages emblématiques  à  la fréquentation systématiquement plaisante , motivante pour la lecture ou  tout simplement intéressante .

 

Le monde souterrain , celui des abris ,  s’étoffe  dans ce tome car il gagne en diversité et ses problématiques commencent à être assez fouillés , selon des approches assez détaillées et assez dynamiques.

 

PS : Ce cycle est intégralement disponible chez les éditions EONS dans la collection Futurs  , il n’a donc que des faux airs  antédiluvien .

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 13:50

Le tome cinq du cycle : Les hommes sans futur : Le chien qui courrait sur l'autoroute .


Le titre en ferra sourire plus d'un surtout que ce n'est même pas une allusion , ou une référence , surréaliste mais ce titre Bizard n'est pas pour autant à côté de la plaque !
C'est un excellent roman d'action assez modeste dans son propos mais avec un grand sens du détail et un univers palpable en même temps que géographiquement envoutant.
Il se déroule dans un San Francisco au bord de la ruine totale et qui est en partie un archipel à cause de la montée de l'océan pacifique .
Ce San Francisco est très attractif ( surtout si on connaît un peu cette ville ) .

C'est un must du genre apocalyptique et très représentatif du meilleur de la SF populaire francophone .
En effet , c'est un excellent roman populaire post-apocalyptique du point de vue de l'action , de la caractérisation , des descriptions et du sens du détail .
Le personnage est haut en couleur et il est très bien dessiné les différents habitants de ce San Francisco , ce confettis d'iles , sont crédibles et variés avec une mention spéciale pour ceux du golden gate bridge.

Le propos du roman est modeste , c'est très roman d'action comme texte .
Mais c'est une belle virée dans une ville devenue déroutante familière et étrangère ...

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 13:41

Jorvan de la mer , un beau titre je trouve ...

 

En effet jorvan va se retrouver à nous faire découvrir fortuitement les océans sur lesquels naviguent des pays flottants .

L’océan n’est pourtant et en dépit du titre , qu’un aspect du récit et les personnages que nous connaissons parcourent principalement les terres ,  les monts et les steppes de ce monde post apocalyptique où les civilisations vont désormais  s’entrechoquer  et les alliances se nouer en transcendant les statuts tels que mutants ou non , ou bien , nomades et civilisés sédentaires ..

 

Je cite les noms des populations car le cycle acquiert ici , non pas vraiment plus de densité , mais il commence à y avoir vraiment foule dans ces quelques pages :

 

Il y a  les Yagrrs près des abris et dans le voisinage du lac ,  associés aux hommes des plaines ( les longs-cheveux ) ; les malahims , des mutants structurés en hordes à la façon des mongols du passé ; les mondes des anciens abris , mutants , non mutants et le secret qui est contemporain du monde d’avant et qui traverse les époques grâce à l’hibernation  tout en cherchant  à soigner  et vaincre ce virus qui  empêche les sociétés des abris de vivre à la surface après avoir causé l’apocalypse ; les Niepps également ,  qui sont civilisés et qui fréquentent les berges des immenses fleuves capricieux et impétueux qui parcourent leurs pays ;  les habitants des montagnes flottantes dans l’océan de l’ouest et enfin  pour finir les Tchings qui tel la chine des royaumes combattants  sont des conquérants en même temps qu’ils pratiquent une société totalitaire avec une certaine avance technologique qui sert bien leurs dessins politiques .

 

Les personnages sont toujours brossés de façons minimalistes tout en étant parfaitement fonctionnels et la ballade est toujours aussi entêtante , alors que l’action demeure au centre des récits et que cet univers qui s’il  est bien parent du notre , est pourtant profondément diffèrent néanmoins .

 

Les civilisations sont mortelles semble-t-il , cependant quand l’une d’elle disparaît , d’autres apparaissent et l’histoire est bien dans ce cycle , comme dans les manuels , avant tout un mouvement vers la complexification ou simplification selon les registres et les époques  . Ce cycle met toute cette dynamique historique éternelle en lumière et c’est certainement ce qui fait en partie son intérêt et son charme  .

 

On peut se lasser de ce cycle évidement  , cependant la route est sympathique et mouvementée et on a bien envie de connaitre le fin mot de l’histoire  .

 

Très plaisant finalement .

 

PS : l'auteur maitrise les constantes historiques de l’histoire eurasiatique et c’est vraiment agréable et satisfaisant de le constater car cette dynamique est finalement au cœur du récit.

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 09:50

Heinlein conservateur réac ?
Pas vraiment ...

En terre étrangère raconte l'histoire d'un jeune homme qui suite à un accident a échoué sur mars où il fut élevé par des martiens et donc dans un environnement culturel et physique radicalement différent de celui de la terre où le destin l'a ramené .
Sur terre , il atterrit d'abord dans un hôpital pour une réadaptation à la gravité terrestre et il est cerné par les médias comme par les politiques , comme par le citoyen lambda ...
Il n'est pas bien physiquement et moralement et il ne comprend rien .

C'est un récit de science-fiction incontestablement , mais le lecteur doit savoir que le sujet est l'analyse d'un choc culturel et l'analyse de la société d'accueil .
Ce n'est pas par exemple , un roman que je classerais comme futuriste par exemple et trop d'attentes à ce niveau devraient être déçues , ainsi le lecteur potentiel doit-être avertis .
L'auteur décortique avec sagacité : le télé évangélisme , le pentecôtisme , l'argent comme idole , le cynisme des politiques et des medias et aussi celui de bien des individus obnubilés par la satisfaction égoïste de leurs aspirations individuelles...

Un roman contestataire ?
Le fait qu'il fut un des bréviaires du mouvement hippie devrait répondre positivement à cette question ...

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 12:58

Personnellement , Je classe les trois textes de ce recueil comme de bons planètes opéra pour la jeunesse .

 

Il y a en effet dans ce recueil trois romans de Michael G Conney .

C’est de la SF soignée ( à tout point de vue ) fin des années 80 ... :

   -Rax est un récit jeunesse ,  un roman d’aventure .

-Syzygie est un récit plus adulte .

   -Brontomek est un récit franchement  entredeux  ...

 

C’est des textes qui sont des planètes opéra très soignés et qui affichent un coté hard-science très digeste .

Ces univers sont analogues dans les principes , à ceux de Vance mais en plus hard SF , cependant .

Comme chez Vance les intrigues sont comme surlignées et elles sont donc  particulièrement facile à suivre ..

Ce qui ajouté à vocabulaire non moins accessible classe ces textes , à mon humble avis , dans une littérature jeunesse , de qualité certes  mais non moins jeunesse que de qualité  .

 

Rax est un roman d’aventure et le narrateur est un adolescent en vacances sur un monde en guerre .

Ce roman est suffisamment exigent du point de vue caractérisation et univers . Il est aussi édifiant et attachant .

 

Syzygie est beaucoup plus grandiose et nettement plus pour adultes ...

Un monde va traverser une période de folie et les personnages devront gérer cette crise et en élucider les tenants et les aboutissants .

Un roman plus adulte à cause de l’envergure de l’univers et du fait aussi  des personnages qui sont insérés dans un récit assez réaliste et amené de manière franchement plus adulte .

 

Bontomek est lui aussi un texte qui repose sur cette idée de crise planétaire  récurrente  .

La caractérisation est bonne et la réflexion tourne autour du despotisme politique et de la liberté  . C’est un petit roman à thèse selon moi .

C’est un peu de la SF onirique des années 70/80 avec des outils qui deviennent ce que vous souhaitez qu’ils soient ...

 

De bon textes jeunesses , qui peuvent mettre  le pied à l’étrier d’une science-fiction plus adulte . Idéal pour un jeune lectorat qui souhaite naviguer au-delà du ciel bleu et au-delà du grand noir ...

 

Selon mes standards et pour  des adultes ,  c’est un peu léger sur le plan narratif mais les idées sont excellentes et les atmosphères assez convaincantes donc ça peut passer pour des adultes en fait . C’est une question de standards personnels .

Pour ce qui est de mon cas Syzygie à presque franchit la barre adulte , question de seuils   ...

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 13:06

   DISPO : CHEZ LE BELIAL' EN EDITION VIRTUELLE ....

 

Archeur de Thierry Di Rollo  projette son lecteur dans un univers tristement envoutant et la fin du roman est aussi odieuse que édifiante et tragique  !

 

C’est le premier texte de Thierry Di Rollo que j’ai eu le plaisir de lire et de relire .

Pourquoi suis-je envouté par cette prose ? Elle est de qualité mais ce n’est le seul auteur de SF francophone à nous donner des textes de qualité ...

Apres y avoir réfléchit et au-delà d’une affinité avec la tonalité générale de ses univers de science-fiction ,mais  il y a d’autres facteurs .

 

-L’auteur possède deux superbes qualités auxquelles d’autres lecteurs que moi pourraient être sensibles :

 

L’auteur possède incontestablement une culture antique ( latine au minimum )  profondément intériorisée , au point que les textes restituent délicieusement des notions comme le Fatum ( destin ) ou des positionnements qui relèvent des tragiques . Il y a  en effet comme une puissance aveugle qui aveugle les personnages de ses romans  et qui en fait des personnes ambiguës ? ambiguës ,  car réelles au plus haut point et en même temps elles sont également  emblématiques du destin et d’un univers tragique , sans pour autant être décalé dans un univers symbolique ou strictement symbolique ou métaphorique  . De même les univers de l’auteur affirment ce même paradoxe , une délicieuse ambiguïté entre symbolisme et des environnements définitivement réels sur un mode paradoxal  .

 

-secundo , l’auteur possède un talent incontesté pour mettre en perspective les processus qui peuvent conduire des individus à fonctionner et à s’impliquer dans des contextes de crimes de masses . L’auteur sort d’une perspective de responsabilité classique d’opposition du bien et du mal et fait sombrer ses personnages dans une foule d’enjeux qui les dépassent et qui les enveloppent au-delà de ce qu’ils sont , pour mettre en lumière des causalités contextuelles plus vaste , sans dénuer à ces mêmes personnages des responsabilités individuelles  , un peu des Imago Mundi . Qui  en effet ? ne s’est jamais demandé pourquoi un  voisin de palier peut devenir le pire des animaux pour son voisin et prochain   ,  tout en étant un très  bon père de famille doté d’un certificat de moralité à toute épreuve   ?

   

Il est des textes évocateurs et de qualité à la vocation civique , et ce dernier  Archeur , en fait partie incontestablement .

 

Le monde est divisé en de vaste zone gérées , accaparée par des multi-mondiales qui entretiennent des rapports conflictuels  alors que les sociétés civiles  sont délabrées et que les souverainetés étatiques sont aussi fantoches qu’il est possible de l’imaginer . Archeur et son autruche génétiquement modifiée parcourent les champs de batailles pour décompter les cadavres de clones ( chaire à cannons sans droits civiques ) .. Un jour un rescapé lui affirme qu’il n’est pas un clone ...

Par la suite Archeur sera envoyé en mission sur mars ou la confrontation avec la plus indécente et terrifiante inhumanité le contraindra à réagir , le livrant à la colère et  posant la terrible et fatidique question de savoir à quel point la victime vengeresse ressemble au pire des bourreaux ( le prix , du prix du sang ) . L’auteur dissèque dans ce texte le cercle vicieux de la violence et place le lecteur devant le coût humain de la  responsabilité mortuaire , sans le moindre pathos et  sans le moindre voyeurisme opportuniste , c’est excellent et c’est tellement juste aussi !

 

La première partie du texte place le lecteur dans un contexte dystopique  qui serait envoutant  , s’il ne débouchait sur une cruauté extrême . Un monde qui me fait un peu penser au film zone 39 .

Une ambiance palpable qui possède un gout de sel ( au sens biblique ) et qui vous envahit , un peu comme une odeur ou un gout amer  ..

Un monde entêtant qui suinte de détails révélateurs , qui infligent littéralement ( en ricochets ) du sens aux lecteurs , car incontestablement certaines sociétés sont intrinsèquement violentes ( au sens large du terme ) et maltraitantes  aussi . Les sociétés sont violentes quelquefois plus encore que les individus . Qu’ils soit  considérés selon  une approche systémique ou du point de vue de la  psychologie différentielle   .

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 09:51

Le marteau de dieu est une bonne histoire assez sympathique .

 

Il y a des pages extrêmement suggestives et le plan du texte est bien pensé avec pas mal de suspens et enjeux aux proportions spectaculaires  .

Le style est correct et l’imagination peut fonctionner mais c’est une lecture que je trouve assez satisfaisante mais pas transcendantale .

 

L’intérêt du texte tient dans les descriptions d’un impact potentiel et aussi dans la mise en œuvre des solutions aux problèmes proposées par l’auteur .

Ces solutions impliquent aussi les sciences humaines  du point de vue gestion globale de la crise ..

Au risque de paraître iconoclaste , je préfère les fictions où l’auteur collabore avec d’autres auteurs car lui seul ,  c’est un peu « toorchéééé » en général même si  , systématiquement les idées sont excellentes alors que les développements sont  bien pensés  !

 

Je classe ce texte comme  une bonne fiction jeunesse par contre et pas moins ... ..

C’est mon misérable avis ...

 

Le roman le plus solide sur cette thématique ( en français )  que j’ai croisé , est Shiva le destructeur de Benford qui est un véritable roman passionnant ( très impressionnant ) et même meilleur que ce que propose le cinéma en général  d’ailleurs ...

 

 

Citation de Arthur C Clarke ( Le marteau de Dieu ) ,

«  La chose tomba verticalement et traça dans l'atmosphère un sillon de dix kilomètres de large . La température s'éleva au point que l'air lui-même prit feu. Lorsqu'elle percuta le sol , la roche fondit et des vagues incandescentes déferlèrent creusant un cratère de deux cent kilomètres de diamètre .
La catastrophe ne faisait que commencer . Des pluies d'oxyde nitrique s'abattirent , transformant l'eau de mer en acide . Les forêts brûlèrent et des nuages de suie obscurcirent le ciel , cachant le soleil pendant des mois . « 

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 12:20

Un recueil de trois récits ou le vent vous souffle dans les bronches ! ( au propre comme au figuré ) .

 L’auteur n’est plus à présenter , il écrit abondamment et il sait à la perfection matérialiser des univers fantasques sous un jour fabuleusement rationnel avec des personnages qui ont énormément de présence , de sens et de portée  ...

 Il a écrit dans des genres très différents et en introduction de cette modeste bafouille misérable  , je voudrais préciser que ce recueil de trois romans est de l’authentique science-fiction , plus particulièrement dans le registre du sous-genre planète opéra tout à fait orthodoxe .

Les trois récits  qui composent ce recueil , sont assez cohérents ( à cause de l’univers ) sans que pour autant on puisse parler de suites systématiques  ... Ces trois textes s’abordent  d’ailleurs tout à fait séparément les uns des autres , mais je pense que le lecteur a tout à fait intérêt à suivre l’ordre de publication ...

 Le vent souffle très fort sur la planète  Santal , il va dans la direction du cœur de cette planète qui semble vouloir dévorer tout ce qui se trouve à sa surface où le quotidien est totalement subordonné à ces vent à rage impitoyable ...

Cet univers est superbement présent  et ces textes sont de qualité . C’est une très bonne expérience de planète opéra ...

Le lecteur est plongé  dans un magma de dépaysements divers et variés , ces vents permanents  qui tapent sur le système , des extraterrestres troublants au ou des cultes tout à fait savoureux comme celui des Pesants , par exemple ..

 S’adapter à un contexte aberrant génère des aberrations en boucles , elles sont savoureuses et  elles interrogent notre propre réalité en miroir C’est un délice à plusieurs niveaux de lecture .

 

C’est enfin,  une sorte d’apocalypse permanente...

J’aime moins le second récit , je donne les titres des trois textes car ils sont très évocateurs de l’ambiance qui imprègne cet univers :

-          Le rempart des naufrageurs .

-          La jeune fille et le doberman .

-          Naufrage sur une chaise électrique .

 

Bienvenu sur ce monde où les maisons se baladent et où il vaut mieux s’enchainer , une fois n’est pas coutume , sourire ...

PS : Je recommande ce recueil à un lecteur exigent qui voudrait découvrir le genre planète opéra au travers de textes de qualité ...

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