Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 08:15

The genetic general ....

 

.... Dorsai en français est une pièce majeure de l'histoire du genre espace opera militaire . Ce roman est sorti plusieurs fois entre 1959 et 1979 avec des augmentations successives et un cycle d'une vingtaine de récits s'est développé autour de lui .
Il a inspiré une bd assez récente , année 2000 , de mémoire ...
C'est un des ancêtres du genre .

À la lecture on se rend compte que le genre puise ses racines dans deux sources d'inspiration :
-La marine en générale et les univers sous-mariniers en particulier .
-La littérature de campagne militaire et d'états-majors plus ou moins romanesque .

Dorsai traite principalement des officiers d'états-majors et des campagnes militaires vues et animées par de grands officiers .
Les campagnes se déroulent donc sur des cartes d'états-majors et sont abordées principalement par des comptes rendus .
On est dans l'espace , mais cet environnement est plus désigné par des noms que par la description animée de ce type d'environnements . Cependant on ne peut parler pour autant de cadre prétexte de science-fiction factice .

L'accent est posé sur la stratégie et l'œuvre définit la guerre comme l'œuvre des soldats dont elle possède les qualités et les défauts .
L'œuvre n 'est pas idéaliste , mais la guerre n'y est pas un sport ou bien un vice mais elle est néanmoins une chose tout à fait naturelle même pas une fatalité . Les soldats pas plus que la guerre ne sont par ailleurs idéalisés et ce n'est pas du militarisme pour autant et bizarrement .
Le texte est un peu vieux jeu sur le fond , car finalement on a l'impression que l'on a la guerre que l'on mérite et si les mauvais comportements sont stigmatisés , la guerre n'en est pas la cause fondamentale , car c'est ceux qui la font qui sont la cause fondamentale de ces problématiques !
La guerre est un instrument de la politique , un accessoire parmi d'autres .

Le style est de bonne tenue , mais peu de descriptions , pas mal de dialogues , le narrateur occupe le plus gros du récit et il disserte pas mal sur la stratégie , les soldats et sur les batailles .
C'est tout à fait lisible pour un lecteur d'aujourd'hui mais personnellement les manques de descriptions des environnements m'ont beaucoup manqués ....

Je comprends que ce fut le haut du pavé de la science-fiction militaire pendant presque trente années .

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 09:01

Un des meilleur de P H Hamilton ...

 

Ce roman est la suite de  Greg mandel t1 ...
Il peut se lire sans avoir lu le premier ... mais le tout perdrait dans ce cas un peu de profondeur ...
Le style est un peu particulier : un peu plus de descriptions et le narrateur est plus causant ..
Le texte est nerveux et dynamique mais c'est plus un roman policier que un thriller sauf dans les 100 dernières pages où cela accélère un max ..
Le contexte climatique est délicieux de présence ( Angleterre subtropicale ) et le contexte politique est riche de sens et bien documenté ..
L'intrigue est bien construite ..

Ce n'est pas linéaire ... c'est assez imprévisible et assez surprenant même ! ..
c'est plein de vie on s'y croirait ..
C'est le deuxième roman de l'auteur et je trouve impressionnant de le voir être aussi efficace ( bon tout simplement ! ) dès ses premiers textes !!
Cela fait assez génération spontanée et c'est assez impressionnant rétrospectivement !! ..

Bref : un excellent cyber thriller ( ou ici cyber roman policier )
Ce qui est sympa c'est que le contexte politique et économique est très soigné et c'est un vrai sujet dans ce roman ..

Sauf erreur de ma part l'auteur tire un trait sur les économies planifiées et communistes ... constate le triomphe du libéralisme et des grands groupes économiques ..
Ces sociétés sont amenées à concurrencer le politique ...
l'auteur ne s'en réjouit pas ..
Il en fait le simple constat tout en espérant que les responsables de ces grands groupes auront conscience de leurs responsabilités du point de vue du bien public ...
Du point de vue du style c'est mon préféré de l'auteur
Sinon on acquière la certitude que l'on est dans le passé de l'aube de la nuit et ce n'est pas désagréable du tout ...

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 08:52

Magique !

 

De la même veine que "la grande rivière du ciel" ,même rythme trépidant ,même problématique d'affrontement avec les machines.

Le fait nouveau c'est l'introduction d'une espèce extraterrestre qui lutte de longue date contre les machines.
Cette espèce a dû pour survivre se modifier en cyborg .

Cet aspect est très bien rendu et très fouillé .
Les cyborgs mettront du temps à se rendre compte que les hommes sont intelligents sont également en lutte contre les civilisations de machines .

Ce livre est une pure ( et rare !) merveille et avec le tome précèdent c'est les deux meilleurs récits du centre galactique les deux meilleurs de Benford tout court .
Ce texte est irréprochable à tout point de vue surtout du point de vu narratif et de l'ampleur et de la variété des thématiques : ingénierie cosmique par exemple ou encore réappropriation du voyage spatial et civilisations robotiques .


Le rythme est trépidant, nous somme émergés dans une lutte de chaque instant .

A lire si on a été conquis par : la grande rivière du ciel ..

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 08:27

Quand j’ai terminé Yorg de l’ile ( ce roman n’a rien à voir avec une marque de produits laitier au fait , je dis cela à cause du titre qui fera sourire plus d’un vilain prétentieux ) , il me fallait absolument  et immédiatement la suite ( ce cycle est une de mes lectures actuelles , de maintenant , maintenant je veux dire   ) , dans le même temps ,  pendant la lecture ,  je trouvais que le roman plafonnait à moyen ++ , mais d’où vient ce paradoxe enfin !  , me dis-je ?

 

D’abord il faut reconnaître que au fil des pages le texte monte en puissance et c’est tout le cycle qui s’amorce et qui monte en puissance lui aussi  et le roman capitalise alors nettement tout ce qui s’annonce  ...

 

Le style est bien ficelé , l’univers est plaisant et crédible et la caractérisation est bonne sans pour autant atteindre des sommets même si elle est soignée ( assez épurée en fait )  .

Cependant , beaucoup de personnages sont très touchants et de ce fait attachants et le lecteurs est à même de construire des images solides autour de ces gens qui finalement s’avèrent être très nombreux , mais  le cadre du roman , les lieux de vie notamment , sont systématiquement d’une présence remarquable et les environnements en général  aussi , ( naturel et autres ) sont superbes et il faut bien reconnaître que les mots génèrent ici , de puissantes visualisations évocatrices ( même si ce n’est pas du Zola )  .

La relative brièveté de ce texte est peut-être la cause d’une certaine frustration qui pousse le lecteur à minorer la qualité de la texture du texte ...

En fait je me disais : un peu plus de trois étoiles mais  constatant l’irrépressible envie de poursuivre la lecture de ce cycle , je me rend à l’évidence et j’arrête donc  de couper les cheveux en quatre : donc quatre étoiles  .

 

Le pitch : Dans une situation de crise internationale tendue  , la tension monte et déborde ,  des gens , qui n’ont pas vraiment le profil type et cliché , du survivaliste ( mode : bulldog borné )  , se donnent les moyens de survivre à ce qui sera une apocalypse nucléaire et bactériologique de type virale qui finira par se produire  et engloutir le passé en marquant l’avenir   .

Evidement la civilisation est balayée et les survivants devront se terrer dans leur abri pendant de nombreuses générations .

C’est à ce moment que l’auteur propose un cycle ambitieux et qu’il s’appuie sur un procédé narratif tout à fait bluffant et susceptible de mobiliser le lecteur sur une histoire de renaissance des sociétés humaines qui s’étale sur près de cinq siècles  ( rien que ça et pour l’instant , sioux plait ! ) .

Les peuples  sont nombreux finalement , sous le ciel comme sous la terre , et tout ce contexte  est assez palpable , le tout  en un nombre restreint de pages quand même ! ( cf. les exigences de la défunte collection anticipation : brièveté et action ) .

 

Ce cadre éditorial restrictif et initial  est un réel problème et l’auteur s’est bien affranchi de ces contraintes , grâce à une structure narrative intelligente et dynamique dont le lecteur approuve instinctivement  la pertinence ( ce que je suis prétentieux des fois ! )  , tout en constatant souvent qu’elle n’est pas si facile à mettre en œuvre .

En fait il y a plusieurs arcs narratifs qui alternent dans ce récit , selon un rythme pas forcement chronologique et avec des chapitres plus ou moins longs . Au fil du récit l’auteur introduit des arcs narratifs nouveaux , et ce , quasiment jusque la fin de ce premier tome tout  en agrémentant certains intervalles de prologues soignés de portée générale et plus ou moins brefs ( assez brefs en général )  .

 

Je crois qu’il faut rester évasif sur les éléments de l’histoire en elle-même car ce cycle repose sur une suite de constantes découvertes plus que sur un suspens de chaque page .

Ces découvertes et trouvailles que découvre le lecteurs sont cohérentes et crédibles alors que le «  sens of Wonder «  est totalement sous control  , et cela épargnera à ce lecteur quelques-unes de ces fameuses catastrophes naturelles , qui sont , il faut bien l’avouer , un des risques majeurs auquel le lecteur de science-fiction  lambda est fréquemment exposé pendant ses expéditions de science-fiction . Ici  , dans cet univers post apocalyptique très rationnel et crédible ,  la menace planait aussi , mais elle n’est pas au rendez-vous ( ouf ! ) .

 

Le charme de ce récit ,  vient de ce que l’auteur propose une ballade dans une histoire du futur aux accents préhistoriques par moments , qui est  profondément cohérente avec un univers  post apocalyptique de type : guerre nucléaire et menace virale durable , alors que le lecteur semble promis à parcourir de grands espaces sur une longue trame temporelle .

 

C’est pas du Yourcenar , certes ! mais c’est un excellent moment de distraction très dépaysant et vraiment touchant par moments . L’auteur démontre à chaque page que les gens sont beaucoup plus que la somme de leurs actes , qu’ils soient bons ou mauvais . En effet ces personnages changent quelquefois d’avis et de comportements selon un mode calculateur et opportuniste , qui les rends assez coquins et sympathiques finalement  , souvent en tous cas ,  et ce même quand ils sont de gros méchants avec tous les défauts qui rappelons-le quand même ici , sont certainement la chose la mieux partagée par nous tous  . Non ?

 

Ce refus de juger qu’affiche constamment l’auteur  et cette tendance qu’il a  de suggérer qu’en matière de motivations et de comportements les choses sont rarement simples et manichéennes , est réellement le point nodal de la construction de ces personnages ...

 

La frustration  dont je parlais plus haut vient finalement des contraintes découlant du faible nombre de caractères exigé par cette chère collection aussi défunte que chère aux amateurs de science-fiction ...

 

PS : Ce cycle bénéficie de rééditions régulières depuis sa parution initiale et ce n’est peut-être pas tout à fait un hasard  , me dis-je en en enfonçant une porte ouverte  !

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 08:16

Ce roman est la suite de Yorg de l’lie et de Rork des plaines ...

 

Il vaut très nettement mieux suivre l’ordre de publication de ces textes qui sont d’abord sortis au fleuve noir et qui sont maintenant chez éons productions ( en papier pour certains et pour tous dans différents formats électroniques  ) .

 

Il n’y a vraiment , toujours pas de raisons , de se plonger dans des surchauffes neuronales  autour des romans  cycle et plus particulièrement  de :  ce hou des machines , qui loin de seulement friser la perfection , sont pourtant des textes excessivement sympathiques  .

 

Dans  ce tome qui fait suite à yorg de l’ile et à Rork des plaines  , l’auteur élargit encore  les horizons de ses personnages et de son univers ....

 

L ’auteur continue de poser des personnages très fonctionnels à qui il ne donne  toujours pas de réelles densité psychologique  . Il affichent simplement  une densité appropriée,  principalement  comme acteurs d’une fabuleuse randonnée ou bien  dans une quête , qui sont presque entièrement   inscrites dans l’action et le mouvement   .

Ils incarnent , et pas  si sommairement  d’ailleurs , des sociétés assez variées très cohérentes avec ce contexte post apocalyptique .

 

La structure de la trame  narrative continue d’être intelligente et elle permet toujours  de poser énormément de personnages , ainsi que  des contextes culturels variés  , assez denses et  différents  , qui sont insérés dans un plan d’ensemble  toujours assez difficile à percevoir   .

Ces sociétés se télescopent  plus que jamais , animées par leur propres logiques : bref l’histoire avec un grand H est à nouveau en marche ...

 

Dans ce tome , le lecteur se rend compte que la civilisation  , plus encore que précédemment ,  n’a pas  du tout  disparue partout .

Alors que le lecteur approfondis très nettement ses connaissances sur les mondes souterrains , car  il arpente notablement dans ce tome  , les couloirs de ces populations souterraines  qui sortent désormais  un peu plus de l’ombre .

 

Les péripéties sont assez  représentatives globalement du genre roman d’aventure  ou même du genre roman historique , et les personnages sont globalement attachants  ( il me font un peu penser à des personnages de BD )   ...

Ce qui fait leur présence  , c’est que si l’auteur ne les présente pas vraiment , on est leur compagnon de voyage et de l’intimité se construit malgré tout  et à force de les côtoyer .

 

Cet univers post-apocalyptique pour cause de guerre bactériologique principalement , fonctionne  vraiment bien et c’est une belle ballade bien racontée , même si les détails ne sont souvent pas développés plus loin que le strict nécessaire  .

 

Pour conclure des imperfections mais c’est un cycle très attachant et très motivant .

 

Une belle ballade et en plus c’est une bonne lecture jeunesse ...

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 14:49

Dans Titan Baxter brosse un portrait d'une civilisation terrestre en proie à de grande difficultés économiques et sociales.


Cette mission habitée est une mission de la dernière chance pour la Nasa sur fond de rivalités internationales et de sociétés en déliquescences .
Ce contexte pèse sur la mission et c'est un background qui colore la mission en apportant une indéniable touche de complexité et une tonalité plus ou moins dramatique selon les instants et les problématiques.

Du point de vue du style ,c'est un excellent « Baxter « et le lecteur à vraiment l'exquise sensation d'être physiquement en route vers Jupiter et dans le système jovien .
Il ne me semble pas judicieux de développer ici ce que les astronautes découvrirons sur Titan pour ne pas spoiler.
Cependant des lors qu'une sonde s'est maintenant réellement posée sur Titan se pose la question de savoir si le récit a perdu toute validité.
Baxter était très prudent , Titan cache encore de nombreux secrets et le récit traite en partie du très long terme .
Titan n'est pas un roman réellement et tout à fait prospectif ..

Le lecteur aura un arome de mission spatiale réaliste de derrière les fagot pendant la lecture et ce ne sera pas le moindre plaisir du voyageur ballade par cet excellent roman au fin fond de notre système.

Baxter livre ici un récit très plaisant et cette mission utilise des technologies à peine extrapolées .
Enfin cette mission est très exotique car l'auteur nous embarques loin dans le système solaire dans cadre d'un récit de SF réaliste notons que c'est assez rare et que pour l'instant, seul Ben Bova propose un « Solar system tour « mais il faut se mettre à l'anglais car ses récits
ne sont pas tous disponible en français.

Titan possède beaucoup de charme .

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 14:43

Il existe une «  intégrale «  intitulée ,  Succession : l’intégrale .

 

 

Un univers saisissant et solide !

 

Suite des légions immortelles voici un roman artificiellement coupé en deux avec deux très belles couvertures en compensation .
Beaucoup de point fort : un univers ultra-technologique des plus abouti , un système politique reconstitué dans ses moindres détails ,des post humains fascinants , des intrigues politiques de haut vol , personnages très présents et crédibles , peut-être le plus long combat spatial jamais écrit, le thème de la guerre et celui des victimes de guerre .

Une trame narrative très bien rythmé avec péripéties et rendissements.

Un bon roman ( comme le premier tome ), cependant bien des thèmes sont insuffisamment détaillés et perdent de ce fait une grande partie de leur force.
Il y a des passages très longs et agréables et utiles ! pour les amateurs de hard SF mais d'autres penseront longueurs .

Deux livres jouissifs ( à la foi trop long et trop court ) et deux romans incontournables pour les amateurs de space opéra.

 

Un seul Bémol : le secret de l’empire : c’est un peu le coup de l’éléphant et de la souris ... mais bon ...

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 14:32

Compact et prenant ! un peu court tout de même .,

 

BIOS est un roman très prenant à cause de ses thèmes dominants et magistralement exploités (  que j'affectionne énormément )  : une biosphère étrangère et un contexte social intéressant.

Dommage que l'auteur n'ai pas choisi de faire plus long.
Le personnage du clone conçu pour explorer ISIS nous confronte à une biosphère totalement hostile et  l'étrangeté découle d'ailleurs plus l’agressivité  de cette biosphère que d'hypothèses exobiologies ...

Mais l’idée d’une base scientifique qui endure un véritable siège biologique est illustrée de façons grandioses dans ce texte .

En parallèle de la surface , et de leur personnel il y a celui de la station en orbite qui porte un regard diffèrent sur la planète ISIS .Un regard connoté par l’utilitarisme et la phobie entre autre .
Au travers des  préoccupations de ces gens, nous entrevoyons un monde ( le système solaire ) qui fait penser aux futurs cyberpunks et au roman dystopique ( anti-utopie ) .

Prenant donc ! ( à cause d'un rythme soutenu ). je regrette cependant la brièveté de ce texte ..

Par ailleurs il y a un petit côté Solaris qui m'a dérangé mais c'est très personnel ....
Heureusement pour moi tout cela intervient suffisamment tard dans le roman .

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 14:31

Ok ...  !! ...

 

Ce livre est bien sous tous rapports encore plus faible que les précédents (ça s'essouffle un peu ) ..

Pas mauvais et bien des qualités .

Un bémol de taille cependant , pour moi c'est un livre qui aurait dû sortir sous un label : " jeunesse " !!!

 

C’est assez désagréable car on a l’impression de relire la même histoire que le tome précèdent mais surtout d’être de retour à l’école primaire !

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 14:17

J'ai découvert Brian Stableford et The gates of eden au cours d'une exploration archéologique du genre SF .
C'est une très bonne lecture jeunesse et une bonne lecture adulte .

L'auteur est scientifique de formation et il écrit de la SF comme de la fantaisie .
Son œuvre est toujours éditée au royaume uni.

Les portes de l'éden sont de la bonne SF populaire .
La mise en place est légèrement naïve mais lorsque nous sommes dans ces marécages étrangers c'est vraiment un pur délice d'autant qu'il y a indéniablement du suspens .
L'humour , assez teinté d'ironie et d'autodérision est la caractéristique principale de beaucoup de personnages.
L'univers est solide même si la naïveté de la première partie empêche cette œuvre aux indéniables qualités d'atteindre des sommets en lecture adulte..

Cependant ça vaut bien du jules vernes ou du van Vogt ou encore du Heinlein ..

Partager cet article
Repost0