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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 13:41

Jorvan de la mer , un beau titre je trouve ...

 

En effet jorvan va se retrouver à nous faire découvrir fortuitement les océans sur lesquels naviguent des pays flottants .

L’océan n’est pourtant et en dépit du titre , qu’un aspect du récit et les personnages que nous connaissons parcourent principalement les terres ,  les monts et les steppes de ce monde post apocalyptique où les civilisations vont désormais  s’entrechoquer  et les alliances se nouer en transcendant les statuts tels que mutants ou non , ou bien , nomades et civilisés sédentaires ..

 

Je cite les noms des populations car le cycle acquiert ici , non pas vraiment plus de densité , mais il commence à y avoir vraiment foule dans ces quelques pages :

 

Il y a  les Yagrrs près des abris et dans le voisinage du lac ,  associés aux hommes des plaines ( les longs-cheveux ) ; les malahims , des mutants structurés en hordes à la façon des mongols du passé ; les mondes des anciens abris , mutants , non mutants et le secret qui est contemporain du monde d’avant et qui traverse les époques grâce à l’hibernation  tout en cherchant  à soigner  et vaincre ce virus qui  empêche les sociétés des abris de vivre à la surface après avoir causé l’apocalypse ; les Niepps également ,  qui sont civilisés et qui fréquentent les berges des immenses fleuves capricieux et impétueux qui parcourent leurs pays ;  les habitants des montagnes flottantes dans l’océan de l’ouest et enfin  pour finir les Tchings qui tel la chine des royaumes combattants  sont des conquérants en même temps qu’ils pratiquent une société totalitaire avec une certaine avance technologique qui sert bien leurs dessins politiques .

 

Les personnages sont toujours brossés de façons minimalistes tout en étant parfaitement fonctionnels et la ballade est toujours aussi entêtante , alors que l’action demeure au centre des récits et que cet univers qui s’il  est bien parent du notre , est pourtant profondément diffèrent néanmoins .

 

Les civilisations sont mortelles semble-t-il , cependant quand l’une d’elle disparaît , d’autres apparaissent et l’histoire est bien dans ce cycle , comme dans les manuels , avant tout un mouvement vers la complexification ou simplification selon les registres et les époques  . Ce cycle met toute cette dynamique historique éternelle en lumière et c’est certainement ce qui fait en partie son intérêt et son charme  .

 

On peut se lasser de ce cycle évidement  , cependant la route est sympathique et mouvementée et on a bien envie de connaitre le fin mot de l’histoire  .

 

Très plaisant finalement .

 

PS : l'auteur maitrise les constantes historiques de l’histoire eurasiatique et c’est vraiment agréable et satisfaisant de le constater car cette dynamique est finalement au cœur du récit.

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