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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 10:39

Un agréable space op .

 

Ce roman est une bonne surprise et même si je ne connais pas le jeu de près , je me suis risqué à entreprendre cette lecture mouvementé .

 

L’intrigue est bien structurée et les personnages bien que un rien clichés et quelquefois très prévisibles , sont fonctionnels et attachants .

 

Certains aspects concernant l’univers et qui viennent évidement du jeu , sont véritablement spectaculaires ou intrigants .

Certaines scènes d’actions sont remarquablement construites et très «  absorbantes « et des descriptions pointues contribuent à crédibiliser solidement  l’univers  d’une façon générale .

 

Finalement , nous sommes embarqués dans une histoire bien rythmée , assez surprenante et qui tient autant de la SF militaire que du thriller ,  avec des aliens et des factions sur le mode : en veux-tu , en voilà ....

 

L’univers est conceptuellement bien pensé dans ses aspects futuristes ,  tout en étant assez légers quand même sur le plan des mises en œuvre mais cela fonctionne bien dans l’ensemble .

 

C’est un  assez bon petit moment de space op au final ...

 

L’arrière-plan jeu vidéo ne crée pas un cadre trop contraignant qui génèrerait un cadre narratif «   prison «  pour ce roman qui reste donc léger et spontané et c’est très appréciable .

 

Citation de Drew Karpyshyn ( Mass effect tome un ) : Derrière la vitre ,la colossale station Arcturius s'était faite désormais plus massive que le New Delhi . Grouillant autour d'elle telles les innombrables gouttes d'un océan d'acier filaient en tous sens les vaisseaux de l'alliance .

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 10:14

A mon modeste avis : c'est le chef d'œuvre de P F Hamilton .

Le suspense est au rendez-vous .. l'action ,le cadre et la construction du texte sont ciselés .
La hard science est au rendez-vous également : l'équipement des fantassins (et ses implications) , les vaisseaux spatiaux ( et leur fonctionnement ), la terra-formation ( et ses conséquences politico-scientifiques ) .

 

Cependant , ce n'est pas pour autant " un manuel du futur " la donne scientifique est amenée de façon très fluide et en rapport intime avec le vécu des personnages ...

De plus dans l'armure il y a un mec un vrai ! assez bourrin mais capable de se griller les neurones ( il en a plus qu'il ne le croirait lui-même ) pour ressentir des sentiments , évoluer ,

se poser des questions , avoir peur et réfléchir intelligemment .

 

P F HAMILLTON a le chic pour créer des personnages efficaces .

Mais dans dragon déchu : IL EST REDOUTABLEMENT efficace sur ce plan .

Plus on avance dans l'intrigue plus on en sait sur le passé des personnages .
Cela contribue à les rendre crédibles .. et c'est tout le roman qui y gagne et l'intrigue qui se déploie ( ou se retracte si on se refere au plan du texte )

Dragon déchu fait 950 pages et  c'est un vrai bonheur , car il n'y a pas de longueurs et de plus c'est tant mieux car le voyage dure plus longtemps .
Pour finir on peut insister sur la construction du roman qui est intéressante .

En outre il y a une vraie réflexion subtile et nuancé sur des avenirs potentiels et des aspects futuriste fouillés  ..

Très correct ...

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 09:24

La sphère ...

 

Un bon récit de hard science avec des qualités certaines ...

 

Une excellente trame narrative émaillée de suspens et animée par  des personnages intéressants et crédibles  ...

 

Un univers de poche se matérialise dans un accélérateur de particule et c’est un peu le chien  dans un jeu de quilles .

 

Cet évènement est  une sorte d’épiphénomène qui permettra à l’auteur de «  scénariser «  les différentes théories astrophysiques et les différentes tribus de l’astrophysique comme les théoriciens et les autres ( expérimentateurs etc.  )  ...

 

L’auteur place le lecteur au cœur du fonctionnement des équipes scientifiques ( coopération  entre équipes et institutions différentes ... les financements , les modalités et stratégies de publication  , les rivalités feutrées ou non , la compétition  , les procédures de recherches et le cadre interdisciplinaire .. ) .

 

Ce roman pose plus de questions qu’il n’apporte de réponse et le sens of Wonder reste dans ce texte , totalement sous control ( ouf ! ) .

Les aspects théoriques de la physique sont excessivement digestes , mais ils occupent une large place dans la narration et le gout pour la hard science est absolument nécessaire pour apprécier ce texte ..

Il faut donc avoir le gout pour la physique et même  pour les aspects cosmogoniques pour s’y sentir à l’aise ( c’est indispensable )  ..

L’aspect romanesque est soigné mais par moment les profils psychologiques de certains personnages sont légèrement stéréotypés sans  aller jusqu’à être clichés , mais bon , quand même ..

 

Ce fut pour moi une excellente lecture de hard SF , de qualité malgré des aspects romanesques  un rien agaçant quelquefois  .

Pas d’ennui cependant , parce que le cœur du texte est absolument et tout simplement passionnant ...

 

Un plaisir de hard science  , d’autant plus que l’auteur de par sa qualification , délivre de l’information certifiée et qu’il se montre modéré dans ses extrapolations .....

 

Citation de Gregory Benford ( La sphere )  .

«  Ce n'est pas l'amour qui fait tourner le monde , mais les postdocs . « 

» Le vaisseau de la théorie pouvait voguer sur les océans d'espoir et de grandeur mathématiques , mais seules les données avaient le pouvoir de gonfler les voiles . « 

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 09:11

Ce fleuve noir est assez le haut du pavé de cette collection .

 

Le style est assez  correct à tous points de vue et c’est l’ analyse du fonctionnement d’une société totalitaire qui est le véritable sujet du roman .

 

L’auteur a imaginé un univers ravagé par les armes bactériologiques et une société où les médecins ont pris le pouvoir et où le corps médical est  aussi une institution politique et la médecine est devenue le socle et le terreau  d’une pensée idéologique .

 

Le roman est bien le reflet d’ une époque de guerre froide et il est aussi  le reflet des constats de l’après-guerre ,  associés  avec la montée des totalitarismes idéologiques , qui commence avant-guerre et se poursuit après  et qu’il dénonce avec clarté , ironie et nuances mais sans réelle  véhémence pour autant  .

 

L’auteur tente avec succès de  montrer comment le totalitarisme tente de véroler les consciences et comment , il tente et parvient souvent à ligoter l’individu grâce à des liens qui le plus souvent dépassent largement le cadre politique .

Des liens  qui imposent une  pensée idéologique totalisante et normative qui s’appuie sur des logiques sordides de contrôle des comportements sociaux en général  et des consciences  , dans une dynamique intimiste , globalisante et pavlovienne .

 

La trame narrative est ici ancrée dans l’évolution d’un jeune adulte qui découvre la vie et les nombreuses incohérences et contradictions qui la colore , la façonne  et la  «  torde «  et qui découvre par la même occasion la mécanique et la tuyauterie qui permettent à une société totalitaire de fonctionner et de perdurer .

 

Ce n’est pas sans ironie que l’auteur choisi de transformer le corps médical et la médecine en agents de répression et de contrôle social  et cela crée une atmosphère assez ambiguë en même temps qu’un certain malaise  .

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 10:11

Arrêt sur image et quart d’heure archéologique !

 

Selon mes standards personnels , ce roman est une «  presque perle «  de la collection anticipation et c’est une œuvre isolée dans la bibliographie de l’auteur qui a écrit des romans dont  , je le crains , la valeur se mesure au poids papier plus que par des  qualités littéraires , légères et éthérées ...

 

Mais ce Livre d’éon vaut son poids de moutarde  précieuse !

 

Pourquoi ? :

 

Parce que ce petit roman populaire est intensément centré sur le huit-clôt d’un vaisseau génération avec des personnages palpables et un univers étudié dans ses moindres recoins .

C’est fait tout en mobilisant les personnages pour animer ce petit monde en vase clos et l’imprégner d’affects subtilement dégradés selon un panel riche en nuances , parfaitement en résonance avec cet univers imaginaire aussi imaginaire qu’il est présent d’une force ... 

 

J’intègre à ce commentaire le 4e de couverture du roman ,  qui sans être un extrait du roman  , vous donnera malgré tout  une idée du style et des problématiques variées qui sont correctement abordées , exploitées et mises en scène par l’auteur  .

 

Ceci est donc  vraiment le pitch du roman et le corps du texte lui-même répondra à toutes  ces questions :

 

Même à très grande vitesse, le voyage vers un autre système solaire durera des siècles. L'astronef devra être un monde autonome à bord duquel des générations de passagers se succéderont. Si grand que soit l'astronef-cité, il faudra nécessairement limiter la durée de la vie humaine et contrôler les naissances,

II faudra aussi vaincre l'ennui, les révoltes, le désespoir et, surtout, faire accepter l'euthanasie à l'âge de quarante ans.

La drogue, le religion le commandement par les femmes, tels seront les moyens employés.

Mais qu'arriverait-il si ces passagers oubliaient peu à peu leur mission et le but qu'ils doivent atteindre ?

 

Le roman est bien rythmé et c’est un très bon exemple de bonne littérature populaire soignée et il en a d’ailleurs tout à fait le charme spécifique et les caractéristiques ( de bons dialogues , de bonnes descriptions , du rythme et une caractérisation de valeur ) .

Ce texte affiche aussi quelques faiblesses qui ne font pourtant que le rendre  plus attachant !

 

La couverture est une toile impressionniste au propos quasi  psychédélique  et si elle a l’air à côté de la plaque du point de vue environnement spatial , elle illustre  pourtant superbement la fin du roman .

Cette fin , il faut le mentionner , est superbe , surprenante et intense ...

 

Bref : disons que ce petit voyage dans l’espace possède 87 pour cent de qualités pour 13 pour cent de défauts ( sourires ) .

J’adore ce texte ...

 

Donc : pour les amateurs de petits «  fleuve noir «  de qualité  c’est ici .....

 

Citation de Franck Dartal : « Les champs hydrophoniques étaient plus sympathiques . Quand il voulait les oublier tous , il se glissait sous un bac , et là , l'oreille collée contre la terre , il écoutait le chant rassurant des propulseurs ... « 

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 10:39

La suite de L’onde de choc et le second roman de l’auteur ..

 

Le titre est lourd à mon avis ( et même très lourd )  et je crains que ce titre ne finisse pas de desservir ce roman .

Le style est beaucoup plus solide que celui du précèdent et premier roman de l’auteur  et ce constat est d’autant plus agréable  à faire que l’auteur a choisi ici , comme dans le premier tome : la difficulté.

Le narrateur est en effet ,  encore et systématiquement , le personnage principal  du roman et des interjections et dialogues sont insérées dans la trame narrative .

C’est bien fait  et c’est difficile à faire bien ...

 

Ce roman n’est pas le roman post-apocalyptique du siècle mais il est très agréable .

On est dans une veine orthodoxe du genre ,  mutants et mutations  , survivance et violence , ballades sur des routes dangereuses et dans des villes dévastées .

 

Les deux romans qui racontent  cet univers peuvent se lire séparément , et même l’un , à l’exclusion de l’autre .

 

Les aspects gores sont très assourdis sans être édulcorés pour autant .

Les personnages sont fonctionnels et attachants , enfin moi j’ai bien aimé .

Du rythmes et de bonnes idées à mon humble avis .

 

En fait , c’est une bonne et même une très bonne lecture jeunesse .

Mais dans un cadre adulte , il y a quelques soucis ...

 

Un bon moment post-apocalyptique mais le texte plafonne .

C’est  assez frustrant et un peu désagréable ..

 

Du charme cependant et incontestablement , un auteur à suivre .

 

Citation de Alain Blondelon ( dégénération future ) : «  Il s'agissait bel et bien d' un frelon mais d'une taille peu commune. Il mesurait quarante bons centimètres , peut-être davantage . Difficile de juger « 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 10:27

De chair et de fer est «  la suite « du labyrinthe de chair " mais les deux textes sont assez différents  ( au plan  thématique principalement et pas tant au plan stylistique )  , mais on peut les lire séparément , même s’il vaut mieux lire le labyrinthe de chaire  avant de chair et de fer , car cela apporte beaucoup plus de densité au personnage principal de «  de chair et de fer « .

 

Ce roman plonge  abruptement son lecteur  dans une razzia esclavagiste au début et  il assiste ensuite  à  «  l’engagement  « militaire ou  plutôt ,  l’incorporation militaire forcée , sous la double contrainte , du personnage principal , qui n’a guère le choix de faire réellement autrement et qui cheminera de ce fait et  à son corps défendant , dans des opérations militaires sur le champ de bataille ( plutôt de la guérilla ) , en se confrontant à un cadre technologique qui le dépasse totalement au début  .

 

L’intrigue est assez modeste et elle affiche beaucoup de simplicité  , mais elle est loin d’être simpliste et de fait nous sommes devant une des perles de la très  fameuse et inégale  collection :

Anticipation .

 

Les personnages sont denses , présents et taillés comme  à la serpe .

 

C’est une belle histoire de science-fiction militaire que ce petit roman d’action dépaysant .

La planète ou se tient cette aventure  ( ce drame et cette tragédie ) est étrangère à notre bonne vieille terre au possible et tous ces aspects imaginaires sont appréhendés et avancés de façons rationnelles et méticuleusement détaillées .

Je dirais que de ce point de vue ( du point de vue exo planète ) , que l’auteur se déchaine pour le plus grand plaisir des amateurs .

 

C’est le type même du petit roman d’action très soigné avec rebondissement multiples ,  avec enchainement de péripéties abondantes , inattendues et variées ( avec pas trop ici , de hasards heureux et pas crédibles ) . Pour apprécier ce roman , il faut peut-être avoir le goût des romans d’action militaires ( pas militaristes ) qui contraignent le lecteur à crapahuter dans des environnements hostiles et dangereux en compagnie de militaires pas toujours très sympathiques qui sentent »  bon «  la sueur et souvent aussi la brutalité mais pas que cela .....

 

C’est un superbe petit planète opéra au charme hypnotique et c’est un plaisir réel et tangible  de voir comment l’auteur matérialise l’étrangeté de ce fabuleux univers aussi solide que déroutant et étrange , avec un «  sens of Wonder «  tout à fait sous control  ..

 

J’ai un peu retrouvé l’ambiance de certaines aventures crées par M Resnick , lui aussi talentueux faiseur de mondes imaginaires réalistes  de SF .

 

Bref : pour les amateurs de SF militaire intelligente non dénuée d’humanisme , de lucidité et de sensibilité ...

Une très plaisante lecture en fait .

 

Citations de Laurent Genefort ( De chair et de sang ) :

 

«  Le couple Feylan est une étoile double . Lossheb a huit masses solaires , Fraad une et demie . Lossheb mûrira plus vite . En explosant , une partie de sa masse sera aspirée par Feyla ,qui enflera à son tour . À ce moment toute vie aura disparue sur Feyla . Les marées de lumière résultent d'un transfert de masse minime ,de flux de gaz chauds polarisés par les rayons solaires . Elles constituent une répétition de fin du monde . »

 

«  Le fer entrait dans sa chair . Il s'appelait Lorin , et on l'avait entrainé dans l'abdomen d'une libellule de métal qui ne volait pas comme les oiseaux .
Les côtes du ventre métallique entraient dans l'échine du garçon. « 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 09:50

Si vous trouvez l'aube de la nuit trop court ( hum ) ...

 

L’aube de la nuit est un long roman de plusieurs millier de pages ( 4000 ) .

L’univers de la confédération est immense et varié et il imprègne intensément ce long roman de plusieurs tomes .
Il est assez touffu et quelquefois complexe , mais en tous cas , il est comme dilué dans la trame narrative .
C’est d’ailleurs plus une qualité qu’un défaut , à mon humble avis !

Les personnages sont nombreux et systématiquement soignés , même quand leur carrière se limite à peu de pages , mais tellement nombreux que l’on s’y perd quelquefois , surtout à quelques centaines de pages d’écart .

Donc je fais ce petit commentaire pour attirer l'attention des amateurs de ce long roman , sur ce bouquin , qui apporte de nombreuses précisions sur de nombreux aspects de l’univers de l'aube de la nuit .
Des informations qui sont diluées dans le cycle se trouvent développées et pas seulement condensées dans de simple notices ( même si c’est souvent le cas tout de même ) .

C’est donc une véritable extension de des différents tomes de cette épopée .

Ce livre n'est pas indispensable , mais il est un vrai bonheur pour ceux qui apprécient l'aspect " civilisation " de l'aube de la nuit .
C'est un anglais très accessible ( je trouve..) , surtout si on est par exemple familier de la lecture de la presse anglo-saxonne !

C'est bien à lire avant une relecture ou une première lecture du cycle , ou bien pour se replonger dans ce « cycle « si on n’a pas le courage d’en refaire une relecture .
Perso je ne parviens pas à trouver le temps de relire ce texte et je le regrette par contre je me plonge occasionnellement dans ce Confederation handbook .

PS : Il y a une quantité d'informations nouvelles à côtés d'autres moins nouvelles mais qui gagnent à être présentées sous forme de synthèse.

Par cette bafouille je tiens à souligner l’intérêt de cette somme et pour dire que ce n'est pas une simple " rallonge " commerciale .

Beaucoup d’autres univers de SF ou autre , mériteraient une synthèse de ce genre ...

 

Ci-joint une notice de l’éditeur :

 

This handbook comprises background information on all three volumes of the author's "Night's Dawn Trilogy". It contains notes and glossaries on major characters, planets, space stations, political hierarchies, weaponry, spacecraft, invasions and the many alien races with their diverse technologies.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 11:23

Par où commencer ?

 

La schismatrice est le roman qui m’a permis d’accéder au courant cyberpunk , en effet je buttais sur un seuil  et le côté space opera m’a tout simplement mis le  pied à l’étrier ..

 

Avec Câblé de Walter Jon Williams ( par cablé ,  j’entends le souffle du cyclone et câblé ) ,  c’est le seul space op  du mouvement cyberpunk originel qui soit  accessible aux lecteurs francophones et ce sont tous les deux de superbes textes  aux nombreuses  qualités ( littéraires et  conceptuelles  )  .

Câble étant beaucoup plus clairement un roman d’action , sans être moins prospectif  ou d’envergure pour autant , mais incontestablement plus mouvementé et sur une trame temporelle infiniment plus brève que La schismatrice   .

 

Ce roman ( La schismatrice ) est nimbé d’une réputation de complexité extrême et il serait d’un accès difficile et je voudrais  donc en intro , dire que cette réputation est surfaite car ce recueil de textes solidaires et solidement reliés entre eux est un superbe récit extrêmement accessible ,  qui vous emmènera progressivement  loin dans les étoiles et progressivement également , dans un futur de plus en plus lointain  , tout en explorant quantité de communautés de l’espace plus ou moins profond , très différentes  et plus ou moins en rapport entre elles , plus ou moins solidaires ou en conflit et aussi , plus ou moins en «  formes «  structurellement  et pour finir :  plus ou moins agréables à vivre et plus ou moins dangereuses .

 

Le caractère visionnaire du point de vue prospectif du courant cyberpunk n’est plus à démontrer ! , que ce soit  dans le champs de l’économie en rapport avec les impacts sociétaux  de l’économie  et dans celui des technologies et de leurs impacts politiques au sens large du terme (cf.  le vocable «  politeia «  des grecs )  , dans celui des communautés de  communicants aussi , dans le champs de la circulation de l’information et de son impact sociétal ,  alors qu’elle devient quasiment un solide palpable ( bien que immatérielle par nature ) et entre autres aussi , mais ,  last but not least , également visionnaire  dans le registre des augmentations corporelles qui conduisirent  ultérieurement la science-fiction  , aux différentes post-humanités ,  qui peuplent aujourd’hui  et désormais , un grand nombre de nos romans  préférés  et qui passent aujourd’hui comme une lettre à la poste !

 

La schismatrice est un roman ( on peut le considérer comme tel ) qui se veut prospectif  mais en profondeur .

Dans ce registre , la dynamique est très fouillée , que ce soit en sociologie et psychosociologie et également en biologie et de même  pour un certain nombre de sciences  dites «  dures «  .

Le lecteur explore un panel solides et variés de post humanités sur une assez longue trame temporelle et au file d’un contexte géopolitique dense et interactif  .

Il découvre ainsi  les mécanistes  qui se dotent de prothèses ( mais c’est un peu plus compliqué en fait ) .

Il découvre  les morphos qui poussent l’ingénierie génétique dans ses derniers retranchements .

Il découvre enfin , quantité d’autres cultures ....

 

L’auteur a inséré dans la trame narrative un contact alien  dont l’intérêt principal réside dans l’onde de choc qu’il génère ,  ce contact a orienté ( ou plutôt influé ) de multiples façons sur l’évolution des sociétés humaines de ce lointain futur tellement intime pour nous , grâce au talent de l’auteur  .

 

Le fils du conducteur du roman réside dans le cheminement du  personnage principal que l’on accompagne sur la longue durée dans ses pérégrinations et leurs incidences  .

Cela aide bien le lecteur d’ailleurs , en rendant le texte plus cohérent et plus coulant dans ce contexte hyper foisonnant sur la longue durée .  .

 

La schismatrice n’est pas un manuel théorique du futur .

C’est un roman vivant et foisonnant , riche , dense  , un peu touffu mais bien rythmé avec rebondissements et péripéties .

C’est un roman de SF très haut de gamme , ciselé , au sens du détail  accomplis , de même pour les descriptions et la caractérisation .

 

Un superbe pavé de SF , de qualité , qui vaut son poids en or et dont je suis l’heureux possesseur d’un exemplaire authentique et considérant sa rareté et sa valeur , je devrais peut-être le mettre au coffre !? ( sourires ) .

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 10:22

Un superbe space opera ...

 

L'aptitude de l'auteur du cycle d'omale a créer des univers somptueux ,habités par des personnages denses et palpables , n'est plus à démontrer .

 

L'auteur a imaginé la Pan structure pour servir de cadre à la plupart de ses space opera .

Dans cet univers dominé par l'homme ,  subsistent  des artefacts immenses qui sont les legs involontaires  résultant du hasard et du temps qui passe  .

Les legs  d'une civilisation extraterrestre  disparue ,  qui sont souvent squattés ou utilisés par l'humanité sans pour autant qu'elle maitrise ou connaisse leurs fonctionnements .

Sans qu'elle soit capable de réaliser des objets de cette envergure et cette puissance.

Cette exploitation se fait un peu sur le mode à vos risques et périls et toute disparition d'un de ces artéfacts serait définitive ...

 

Une porte sur l'éther est certainement un des plus somptueux univers qui existe dans le cadre de la science-fiction de langue  française .

 

Ce roman est court , ciselé , modeste et percutant  .

L'univers est soigné très finement dans le détail , l'action a du sens , le dénouement est spectaculaire et les personnages sont crédibles .

Enfin il y a du rythme et un suspens d'envergure .

 

Très tôt dans le roman on est confronté au caractère somptueux de cet univers et aussi à sa démesure  , ce tube cylindrique en  diamant qui relie deux mondes qui se font face , deux mondes d'un même système solaire , est le lieu de tous les passages , de tous les conflits et de toutes les différences ...

 

Ce texte pose des questions d'éthique et de géopolitique qui sont aussi éternelles que fondamentales , mais il est aussi concis et léger ..

 

C'est incontestablement la plus belle ballade , la plus somptueuse ballade aussi ,  de space opera stricto sensu , que nous aie jamais proposé un auteur francophone de SF .

 

C'est mon humble avis !

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